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Une solution pour pérenniser les exploitations agricoles
Le manque de main d’œuvre dans les exploitations agricoles, l’augmentation constante du prix des machines agricoles et le besoin grandissant de flexibilité dans la conduite des cultures sont autant de raisons qui encouragent les agriculteurs à déléguer une proportion grandissante de leurs travaux agricoles.
En effet, une majorité des agriculteurs français a aujourd’hui recours aux Entrepreneurs de Travaux Agricoles (ETA) pour des travaux ponctuels. Or, une nouvelle tendance est en train d’apparaître ; de plus en plus d’agriculteurs cherchent dorénavant des solutions pour conduire leurs cultures du semis jusqu’à la récolte. C’est ce que l’on appelle communément le travail à façon.
Déléguez vos travaux agricoles en toute confiance :
Le renouvellement de génération des agriculteurs est une réalité. En effet, près de la moitié des agriculteurs ont aujourd’hui plus de 55 ans et ceux-ci ne sont majoritairement pas prêts à céder leurs exploitations. A cet égard, le travail à façon est une solution flexible et adaptée à leurs besoins.
Ainsi, de nombreux agriculteurs, proches de la retraite ou double-actifs, souhaitent réussir à pérenniser leur exploitation tout en conservant leur patrimoine. Leur objectif est donc de garantir la continuité des travaux en attendant l’arrivée d’un éventuel repreneur. Linkinfarm propose donc une solution de gérance de leurs terres afin d’assurer la conduite complète de leurs cultures du semis jusqu’à la récolte. https://www.linkin.farm/deleguer-travaux-agricoles
Cette délégation totale des travaux est ainsi réalisée grâce à la présence d’une personne référente unique (chef de cultures Linkinfarm) qui gère à la fois la conduite des cultures, la coordination des travaux agricoles ainsi que la partie administrative. Le réseau de prestataires partenaires référencé sur la place de marché Linkinfarm et qui réalise les travaux, est donc en mesure d’effectuer le bon travail, au bon moment avec la machine la plus adaptée aux conditions du jour.
Grâce à cette solution de gérance de leurs terres, les exploitants ou propriétaires terriens peuvent ainsi diminuer leur temps de travail (administratif / suivi / travaux / entretien) et ainsi se focaliser sur d’autres activités à plus forte valeur ajoutée (atelier lait-viande, transformation, accueil à la ferme, pré-retraite, double-activité). D’autre part, ils peuvent également conserver leurs baux ainsi que la propriété de leurs terres.
Enfin cette solution permet une réduction de l’endettement de l’exploitation et la génération de trésorerie grâce à la revente de matériel. Une véritable pérennisation de l’outil de production est donc possible en attendant que le futur repreneur soit formé, ait de l’expérience et puisse assurer le financement de son installation.
Les solutions actuelles de la société LINKINFARM que sont la place de marché, le logiciel de gestion de chantiers, l’application pour chauffeurs et le système de paiement en ligne permettent une véritable transparence et une traçabilité de tous les travaux réalisés ou des évènements passés. De leur côté les chefs de cultures LINKINFARM coordonnent tous les travaux à réaliser en s’appuyant sur les meilleures machines disponibles dans le réseau (plus de 700 prestataires partenaires référencés à date.
Les partenaires contactés se réfèrent donc aux demandes et aux recommandations fixées par les chefs de cultures LINKINFARM. Ceux-ci sont épaulés par un réseau d’observateurs et ont pour objectifs d’effectuer le bon travail, au bon moment avec la machine la plus adaptée aux conditions du jour. Rassuré par la présence d’un coordinateur et la disponibilité des prestataires, l’agriculteur ou le propriétaire terrien peut alors réduire ses investissements en matériel tout en se focalisant sur d’autres activités (atelier lait, transformation, accueil à la ferme, pré-retraite, double-activité). Plus que jamais Linkinfarm a pour mission d’aider les agriculteurs à mieux vivre de leur métier et à mieux pérenniser leurs exploitations agricoles.
L’équipe linkinfarm
Associés et cofondateurs de la société :
- Philippe FOURNIER – Président
- Bertrand POIRIER – Directeur Général
- David BATTU – Directeur Commercial
- Florian BRISARD – Directeur Technique
Coordonnées : FARMEX SAS / linkinfarm 60 Rue de l’Ormelet, 14790 MOUEN / Mobile : 06-78-61-44-49 / E-mail : p.fournier@linkin.farm
La robotique, au cœur de la stratégie de Grands Chais de France avec Ted
Le groupe Les Grands Chais de France (GCF) est le premier vinificateur privé de France, avec 80% de sa production qui s’exporte dans plus de 170 pays. La société familiale détient plus de 3000 hectares de domaines viticoles en propriété. Partenaire de Naïo Technologies depuis plus de 2 ans, elle travaille depuis peu avec un second robot Ted, sur la propriété du Château de la Galinière en Provence. L’occasion de prendre des nouvelles et de faire un point sur la stratégie des Grands Chais de France concernant la robotique en viticulture.
Des enjeux importants pour l’avenir de la filière viticole
Matthieu Grassin, responsable propriétés et vignobles du groupe est enthousiaste lorsqu’on l’interroge sur Ted. « Il y a deux ans, nous avons appelé Naïo technologies. A l’époque, la société était déjà la plus aboutie concernant les robots viticoles. Nous avons fait l’acquisition de notre robot Ted suite à cela. L’un de nos salariés l’opère dans les parcelles. » Depuis un second robot est utilisé en Provence, cette fois en prestation de service, avec un technicien de chez Naïo Technologies.
Les raisons de ce
choix sont multiples mais toutes guidées par la volonté du PDG de l’entreprise
de développer la robotique comme une solution d’avenir. « La main d’œuvre est
de plus en plus difficile à trouver en agriculture et notamment en
viticulture » pour Matthieu Grassin.
Au-delà de cette problématique, il évoque également les enjeux
environnementaux. « Le fait que ce robot puisse travailler le sol de façon
mécanique, et avec une source d’énergie électrique est intéressant ». L’impasse
chimique existante et la suppression de certains herbicides explique aussi cet
engouement pour Ted.
De plus, l’entreprise Grands Chais de France est ambitieuse d’un point de vue environnemental. Pour preuve, dès l’année prochaine, elle se donne comme objectif de transformer 100% de ses vignobles en certification HVE (Haute Valeur Environnementale).
Un partenariat, plus qu’une simple collaboration
Le second robot Ted
travaille depuis quelques jours en AOP Côte de Provence sur le domaine de la
Galinière. C’est Pierre-Edouard Boyoud, responsable d’exploitation, qui gère la
relation avec l’opérateur de Naïo Technologies.
« Le robot opère dans des vignes de 4-5 ans. Il travaille sous le rang
avec des lames bineuses et des doigts Kress ». Dans ce domaine certifié en
agriculture biologique, Ted est une solution toute trouvée pour le désherbage.
« Je suis très content du travail réalisé : Ted va même chercher des
mauvaises herbes là où nos interceps traditionnels ne vont pas
d’habitude ! ».
Dans les années qui viennent, Grands Chais de France souhaitent continuer ce partenariat avec Naïo Technologies. « Pour exploiter la surface viticole que nous avons en charge, les robots seront nécessaires » selon Matthieu Grassin. « L’un des grands enjeux sera de travailler à un robot qui puisse désherber également dans nos autres vignobles, dans le Jura ou en Alsace, par exemple ». En Provence, Pierre-Edouard Boyoud fait travailler Ted sur des sols argilo-calcaires.
L’un des autres points importants à travailler reste l’autonomie du robot. Matthieu Grassin pense à la possibilité de pouvoir opérer plusieurs robots grâce à un seul opérateur. Mais une complète autonomie du robot ne sera possible qu’avec un changement de la réglementation sur les véhicules autonomes. Pour autant, Grands Chais de France sont persuadés de la place de cette technologie au sein de leur structure dès à présent : « C’est pour cette raison que nous nous sommes lancés : nous serons présents et prêts lorsque nous pourrons le faire ».
PILOTER SA FERME : L’OUTIL QUI VEUT FAIRE DE L’AGRICULTEUR UN DECIDEUR.
Le contexte économique nous rappelle que le métier d’agriculteur en France a énormément changé au cours des dernières années. A l’origine producteur, il est devenu au fil du temps un véritable chef d’entreprise. L’outil d’aide à la commercialisation Piloter Sa Ferme, fait par des agriculteurs pour des agriculteurs, propose une solution permettant de regrouper les informations du marché, les données de l’exploitation et le profil de l’agriculteur pour l’aider dans ses prises de décisions. Un outil 100% rationnel, intégrant de l’intelligence artificielle, créé dans le but de faire de l’exploitant un vrai décideur.
Où va le marché ? Quand et quelle quantité faut-il vendre ? Voilà les questions essentielles que se pose l’agriculteur. Commercialiser sa récolte est devenu tout aussi difficile que de la constituer : le risque prix représente aujourd’hui la première menace d’une exploitation agricole.
L’agriculteur a accès à beaucoup d’informations grâce à internet, aux réseaux sociaux et aux autres moyens de communication. Malgré l’abondance, trier et analyser cette information représente plusieurs heures de travail en plus de la gestion de l’exploitation. Par ailleurs, l’analyse des marchés seule ne permet pas de prendre des décisions : il faut permettre à l’agriculteur de bâtir une stratégie qui repose sur des décisions rationnelles.
Pour garantir la tranquillité des agriculteurs, Piloter Sa Ferme a fait le choix de développer une approche 100 % mathématique.L’humain et ses émotions ne sont pas directement mis face au marché et aux autres éléments influençant les prises de décision. C’est l’outil qui analyse ces informations. En tant qu’organisme indépendant, l’objectif principal de Piloter Sa Ferme est de permettre à l’agriculteur de gérer les risques économiques en l’aidant à prendre ses décisions de vente et d’achat grâce à une stratégie adaptée à ses besoins et contraintes, à l’identification d’opportunités sur les marchés et à de l’aide dans ses prises de décisions.
Disponible sur ordinateur et via une application mobile, la plateforme Piloter Sa Ferme se base sur des informations factuelles de la commercialisation (objectif de chiffre d’affaires, période de vente, etc.). L’outil va également plus loin dans la personnalisation en intégrant des paramètres plus complets comme le profil d’aversion au risque de l’agriculteurpour l’aider à gérer au mieux la volatilité des prix et les émotions qu’elle peut générer chez lui.
L’agriculteur accède aux analyses et recommandations de l’outil directement via sa plateforme personnalisée et reçoit chaque semaine une newsletter avec l’essentiel des informations. Mais Piloter Sa Ferme ce n’est pas seulement un outil : l’agriculteur peut également assister chaque mois à des points en visioconférence avec les créateurs de l’entreprise pour suivre l’évolution des marchés et il peut faire appel au service client, basé à Clermont-Ferrand, disponible pour répondre à ses questions et le réassurer sur sa stratégie de commercialisation.
L’objectif numéro un de Piloter Sa Ferme est de former, guider et équiper les agriculteurs pour savoir prendre les bonnes décisions aux bons moments et leur donner les clés d’une rentabilité durable. Pour en savoir plus : www.pilotersaferme.com
Soutenu par la France, le projet KILIMO utilise des technologies de pointe pour stimuler le rendement du maïs et la protection de l’environnement dans l’ouest du Kenya
itk, leader français de l’Agri-intelligence, remporte en étroite collaboration avec Airbus Defenceand Space, le contrat du projet KILIMO au Kenya, pour piloter une étude de faisabilité sur la sécurité alimentaire et la séquestration du carbone dans les sols. Ce programme de dimension internationale s’inscrit dans la transformation digitale de l’agriculture, l’amélioration de la santé des sols, et la création de nouvelles ressources financières pour les agriculteurs africains.
« itk remporte le contrat pour le projet KILIMO (Kenyan Innovation for Low Impact Maize prOduction) qui porte notamment sur une étude de mesure de l’impact de la séquestration du carbone par les sols agricoles, dans le comté de Vihiga au Kenya » se félicite Aline Bsaibes, Directrice Générale d’itk qui explique « Nous proposons déjà des applications pour accompagner les agriculteurs africains dans l’amélioration de leurs productions de maïs et de coton, grâce à des outils digitaux et mobiles proposés par notre partenaire privilégié E-Tumba, bien implanté sur le continent africain. Ce programme qui a débuté le 9 juillet, s’inscrit aussi dans la lutte contre le trafic d’intrants et pour assurer de meilleures ressources alimentaires et financières aux agriculteurs. L’objectif à terme est de trouver le meilleur équilibre entre productivité et durabilité en utilisant des indicateurs de stockage du carbone par les sols, un des grands enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique. »
Le projet KILIMO lancé par le comté de Vihiga au Kenya se déroulera pendant 18 mois, pour un budget de plus de 800.000 euros. itk est en charge de le piloter et de coordonner les actions avec ses partenaires internationaux comme Airbus Defence and Space avec son imagerie satellitaire, les experts académiques l’UMR Eco&Sol [1]en lien avec l’IRD et le CIRAD, GE-Data (Toulouse & Washington), et LocateIT (Nairobi). Les acteurs du projet vont aussi former les agriculteurs et parties prenantes kenyanes aux nouveaux outils digitaux d’Agri-Intelligence développés au cours de l’étude. Le projet KILIMO a gagné la confiance du Ministère français de l’Economie et des Finances, qui aide les entreprises françaises, innovantes et expertes dans les technologies vertes, à s’implanter dans le monde.
« Notre objectif scientifique avec le projet KILIMO est de développer et de déterminer plus précisément les données journalières des cycles du carbone et de l’azote. Nos outils d’aide à la décision (OAD) sont conçus à partir des mesures de terrain et des données satellitaires d’Airbus » détaille Aline Bsaibes.
itk pionnière de l’AgTech depuis presque 20 ans révolutionne les pratiques agricoles, que ce soit en Europe comme dans le monde où elle est implantée (Amérique du Nord et du Sud, Afrique, etc.). Itk est partenaire de l’Initiative internationale « 4 pour 1000 : les Sols pour la sécurité alimentaire et le climat »
[1] Eco&Sols est une unité mixte de recherche de 70 permanents associant l’INRA, l’IRD, Montpellier SupAgro et le Cirad.
Conférences & Rencontres à l’heure de la transition alimentaire
L’événement
Le 17 septembre 2020, La FoodTech vous donne rendez-vous à la Salle Devosge de Dijon pour explorer la thématique de la transition alimentaire autour d’une demi-journée de rencontres et de conférences.
Concept fortement présent dans l’actualité, la transition alimentaire est un thème transversal, à la fois économique, social et environnemental, couvrant tous les secteurs et impliquant tous les acteurs de l’alimentation. Le numérique, l’innovation, l’entrepreneuriat, les nouvelles technologies sont des outils qui portent la transition alimentaire et répondent aux besoins associés à cette profonde mutation des modes de production, transformation, distribution et consommation alimentaires.
L’événement a pour objectifs principaux de :
- Rassembler tous les acteurs en lien avec cette thématique pour une demi-journée de RDV d’affaires, tables rondes et networking
- Éclairer et inspirer les participants grâce à ceux tables rondes faisant intervenir des experts du secteur
- Faire découvrir les startups qui participent à la transition alimentaire (via des pitchs et dégustations de produits innovants)
- Sensibiliser aux enjeux liés à la FoodTech et au futur de l’alimentation
Qui sommes-nous ?
La FoodTech est un écosystème qui regroupe toutes les initiatives numériques, technologiques et entrepreneuriales innovantes en lien avec l’alimentation, du champ à l’assiette. Elle couvre l’ensemble de la chaîne, depuis la production (agriculture de précision, agriculture urbaine, biotechnologie, génétique animale et végétale, protéines alternatives…), en passant par la transformation (packaging, sécurité alimentaire), et la distribution (restauration, delivery, marketplace…) jusqu’à la consommation (nutrition personnalisée, cuisine intelligente…).
La FoodTech a 3 grandes missions :
- Fédérer en regroupant autour de projets communs la multitude d’acteurs concernés (startups, PME innovantes, industriels et distributeurs, investisseurs, acteurs publics, incubateurs etc.), souhaitant participer à la transition alimentaire et au virage du digital
- Faire rayonner les initiatives FoodTech sur tout le territoire et démontrer ainsi la remarquable contribution du numérique, des technologies et de l’innovation à l’alimentation
- Encourager et accompagner l’accélération des startups FoodTech, des projets FoodTech d’entreprises, et la transformation numérique dans l’industrie agroalimentaire et l’agriculture
Pour vous inscrire à l’événement > https://transition-alimentaire.vimeet.events/fr/question/28