Tous les mois, retrouvez l’AgTu by La Ferme Digitale et tenez vous informé(e)s des innovations made in AgTech !
Avec le changement du climat, tout est incertain. Ombrea propose une vraie solution.
Être agriculteur c’est être chef d’entreprise « Je suis issu d’une famille d’agriculteurs, d’ailleurs mes trois frères sont aussi producteurs dans la région« . Gérant de 25 hectares de vignes, il a su prendre le virage d’une agriculture moderne, respectueuse et tournée vers les marchés d’avenir. Passionné du métier, il ouvre les coulisses de sa production : »Ce que j’aime dans mon métier, c’est mon indépendance. La vigne est un magnifique produit à travailler« . En 2019, ce vigneron du Var a décidé d’installer le système Ombrea sur ses vignes, en partenariat avec la Société du Canal de Provence afin de les protéger et améliorer leurs rendements. Les fruits récoltés sont transformés en rosé par une coopérative, sous le nom de Mont Major.
Grâce à son climat méditerranéen, la Provence est le berceau d’une exceptionnelle diversité des vins. Selon le CIVP (Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence), le rosé représente 90% de la production des vins de Provence. Avec une exportation de +35% par an depuis 5 ans, le rosé est l’étoile montante de la production française !
Ombrea comme bouclier contre les aléas météorologiques
Mais « la difficulté aujourd’hui est le changement du climat. Entre les orages de grêle, le gel et la sécheresse cette année, tout est incertain » confie Gautier Hugues. Après plusieurs saisons dans des conditions climatiques défavorables, il s’est tourné vers Ombrea afin d’assurer sa production.
Jeune entreprise basée à Aix-en-Provence, Ombrea développe et commercialise un système de contrôle climatique. Installé au-dessus des cultures de plein champ, Ombrea protège les cultures des aléas climatiques et améliore les rendements en favorisant un microclimat qui répond aux besoins des plantes. Issue du monde agricole, Ombrea place l’agronomie au coeur du projet et croit en une production de terroir préservée. Avec la confiance de ses clients, de ses partenaires et nombreux soutiens dans toute la France, Ombrea se veut actrice de la transition écologique et motrice d’une agriculture plus durable.
Avec pour objectif une agriculture innovante et durable, Ombrea en partenariat avec la Société du Canal de Provence et l’Institut Français de la Vigne et du Vin, équipe les vignes de Gautier Hugues du système de contrôle climatique Ombrea. L’objectif : protéger et améliorer le rendement des fruits sous les effets du gel, des températures extrêmes ou encore de la grêle. Le déploiement de ce projet est doublé d’une étude agronomique et d’un suivi scientifique menés en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV).
Des résultats visibles
En octobre dernier Gautier Hugues a réalisé ses premières vendanges sous Ombrea et témoigne de résultats déjà très positifs. La parcelle de 1000 m2 plantée en Caladoc en IGP Var a bénéficié d’une protection face aux aléas climatiques régionaux. Il explique : « Je remarque tout de suite que mes plantes sont plus vertes, elles me paraissent être en meilleure santé sous la parcelle équipée. De plus, les vignes sous ombrières ont très peu été touchées par le mildiou mosaïque, cette maladie des vignes qui apparaît souvent en fin de cycle. »
Après un mois sous Ombrea, les vignes présentes déjà des résultats très positifs. Les rameaux obtenus sous Ombrea contenaient 5% de sucres en moins (quantité mg/baie), permettant de réduire de 1°C l’alcool présent. De plus, les baies sous le système sont 4% plus lourdes qu’en dehors.
Gautier Hugues, convaincu par ses résultats souhaite étendre cette collaboration avec la Société du canal de Provence sur une autre parcelle de 2000 m2 de vignes plantées cette année.
Découvrez Ombrea en vidéo !
Les gérants des ETA vont respirer !
On génère plus de chiffre d’affaires derrière un volant que devant un écran d’ordinateur ! Certes, mais encore faut-il penser à bien facturer. Les experts comptables estiment que 3 à 6% des travaux réalisés par les ETA ne sont jamais facturés, donc jamais payés ! A cela s’ajoutent les délais de paiements qui arrivent souvent plusieurs mois après les travaux (3 à 9 mois dans 80% des cas).
Grâce à l’application et au logiciel LINKINFARM, la gestion des chantiers se modernise ! Finis les bons de chantiers papier que l’on peut perdre ou qui sont parfois difficiles à relire. Les travaux à réaliser sont envoyés directement vers les portables des chauffeurs. Ces derniers ont donc une visibilité sur tous les chantiers à réaliser. A l’issue des chantiers, ils peuvent donc facilement finaliser les travaux directement depuis leurs mobiles tout en indiquant les éventuels commentaires. C’est à la fois ludique et simple à utiliser.
A chaque synchronisation, les informations remontent automatiquement dans l’outil de facturation et la facture peut être finalisée en quelques clics. Celle-ci peut être soit imprimée soit envoyée par email ou SMS et se trouve accompagnée d’un lien de paiement. Grâce à la fluidité de ce processus, la trésorerie de l’ETA se voit grandement améliorée.
Toutes les informations sur linkin.farm
Participer au futur du désherbage !
[INTERVIEW] Monsieur Godineau, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions et de présenter votre retour d’expérience terrain du désherbage nouvelle génération.
Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre exploitation en quelques mots ?
Bonjour, José Godineau, agriculteur depuis 30 ans dans le Maine-et-Loire en conduite intégrée des cultures : blé meunier, maïs waxy, tournesol, colza, sarrasin, luzerne et foin séché.
Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confronté pour le désherbage ?
Vous savez, le métier d’agriculteur évolue sans cesse et oblige à rechercher un équilibre fin entre les contraintes quotidiennes et la nécessité de maintenir une productivité optimale et ce dans un respect environnemental fort ! Alors, la qualité, je dirais, la réussite du désherbage est au cœur de nos préoccupations notamment pour répondre aux enjeux actuels. Il ne s’agit plus de pulvériser à tout bout de champ, si je puis dire ! Pouvoir maîtriser son désherbage, c’est un gage de rentabilité et de moindre impact sur l’environnement.
Pourquoi avoir choisi de tester des solutions en agriculture de précision ?
C’est pour moi la possibilité d’être en contact avec les dernières évolutions matérielles voire de pouvoir tester dès que possible les innovations les plus pointues. Il me semble indispensable de rester en veille permanente pour améliorer mes pratiques. Participer à la mise en œuvre de ces nouvelles technologies, est pour moi très intéressant et passionnant mais c’est avant tout une nécessité.
Vous avez pu tester, dernièrement, une solution de désherbage ciblée et proposée par la jeune société innovante Carbon Bee AgTech. Cette solution composée de capteurs montés sur la rampe de votre pulvérisateur permet de piloter l’action de désherbage en temps réel et de ne pulvériser que les adventices. Quels sont vos ressentis terrain après l’essai en conditions réelles de la solution SmartStriker ?
J’ai été agréablement surpris ! Je m’attendais à des résultats, c’est sûr. Nous avions fait quelques essais préparatoires avec de l’eau, qui au début n’ont pas tous été concluants. Les équipes ont bossé, ont calé leur technologie à la fois mécanique et Intelligence Artificielle. L’avant dernier essai était prometteur, c’est pourquoi on s’était dit « cette fois on y va en condition réelle » ! Mais on ne sait jamais à l’avance ce que cela va vraiment donner. Je prépare mon pulvé’ avec la dose de bouillie classique pour mon champ, je lance le désherbage, la machine pulvérise par intermittence, tout semble fonctionner. J’accélère, ça tient. Et à la fin du champ, étonnement, il me restait plus de la moitié du produit ! J’ai du passer à un autre champ pour finir ma pulvérisation. J’ai pu faire le double de surface. Maîtriser son désherbage et ne cibler que l’adventice va devenir obligatoire tant pour le coût produit que celui écologique, sans parler de l’impératif de productivité et des potentiels gains en phytotoxicité.
Je suis vraiment séduit par cette avancée technologique qui remet l’agronomie au cœur d’un système intelligent.
J’imagine d’autres applications potentiellement intéressantes pour gérer la modulation de la fertilisation ainsi que d’autre interventions, dans la mesure où l’IA couplée à la spectrométrie aura la capacité de détecter ces variations intra-parcellaires.
Plus d’infos sur https://carbonbee-agtech.fr/fr/
Connecting Food déploie sa plateforme blockchain sur la filière canards chez le groupe Terres du Sud.
Vue par certains comme la technologie qui va révolutionner la logistique, la blockchain n’en finit pas de séduire les industriels de l’agro-alimentaire. Qu’ils soient très en amont des filières (coopératives, producteurs) ou très en aval (comme certains distributeurs bien connus) de plus en plus d’acteurs se tournent vers la technologie blockchain pour apporter plus de transparence sur leurs chaines de production, renforcer la confiance entre les acteurs et in fine, apporter des garanties de respect de leurs engagements aux consommateurs, qui sont le levier final de valorisation des produits.
En déployant sa blockchain chez le groupe Terres Du Sud, Connecting Food aide la coopérative à approfondir sa transformation digitale déjà amorcée, et à développer un axe de différenciation fort : latransparence. En effet, la plateforme leur permet d’assurer une traçabilité totale des matières premiers jusqu’aux produits finis : des fournisseurs d’alimentation des canards jusqu’aux magasins distributeurs. En plus de cette traçabilité, Connecting Food vérifie que les critères principaux du cahier des charges de chaque produit sont respectés.
Le premier produit concerné par ce projet est le magret de canard sans OGM Delmond l’Originel. Cette référence a été choisie car elle est porteuse de plusieurs promesses : les éleveurs se situent tous au sein de l’IGP Périgord, et alimentent leurs canards sans OGM : c’est-à-dire, à base de céréales le plus souvent locales. Afin d’expliquer cette démarche qualité aux consommateurs, mais également de leur prouver que la marque respecte bien ces engagements, un QR code sera apposé sur l’étiquette du produit.
Il permettra aux consommateurs désireux d’aller au-delà des informations inscrites sur l’étiquette de le scanner, pour accéder à tout le parcours de l’animal, et de vérifier le lieu d’élevage du canard, le contenu de son alimentation, la date à laquelle il a été abattu, et comment le produit a été conditionné. Les informations affichées sont différentes pour chaque numéro de lot, rendant l’expérience interactive d’un produit à l’autre. Le produit arrivera en magasin à partir du 2ème trimestre 2020.
D’ici là, Connecting Food & Terres Du Sud donnent rendez vous à tous les curieux, gourmands, et autres enthousiastes de la technologie sur le Salon International de l’Agriculture, dans le hall 4, sur le Pavillon La Ferme Digitale, où une conférence de presse se tiendra le 25 octobre pour faire découvrir au grand public le produit tracé & audité en temps réel. La conférence se tiendra à 11H, et se terminera évidemment avec une dégustation !
Lire le communiqué de presse sur le blog Connecting Food ici
Pour la troisième année consécutive, le concours Agri Startup Summit, qui s’est tenu mercredi 20 novembre 2019 à La Roche-sur-Yon (85), a récompensé de jeunes startups françaises et étrangères porteuses de solutions innovantes dans le domaine de l’agriculture.
Les jurés ont dû évaluer sur les mêmes critères des projets plus ou moins développés : la prestation des candidats, leur innovation, leur profil entrepreneurial ainsi que la viabilité, l’utilité et l’impact de leur projet. Après avoir délibéré, le jury a déterminé six gagnants ayant mis au point un nouveau produit ou service innovant dans le domaine de l’agriculture.
Les jurés ont dû évaluer sur les mêmes critères des projets plus ou moins développés : la prestation des candidats, leur innovation, leur profil entrepreneurial ainsi que la viabilité, l’utilité et l’impact de leur projet. Après avoir délibéré, le jury a déterminé six gagnants ayant mis au point un nouveau produit ou service innovant dans le domaine de l’agriculture.