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L’Intelligence Artificielle au service de l’agronomie
L’intelligence artificielle (IA) n’est pas un phénomène nouveau. Passer de recherches théoriques en laboratoire à des solutions concrètes de terrain sont les avancées actuelles. L’avènement du Deep Learning, une des formes d’IA spécifiquement liée à l’apprentissage par machine, le permet. L’apprentissage par machine est utilisé dans une gamme de tâches numériques où la conception et la programmation d’algorithmes explicites sont impossibles. Nombreux sont les exemples d’applications, le filtrage de spam, la détection d’intrusion réseau ou logiciels malveillants conçus pour la violation de données, la reconnaissance optique de caractères (OCR), les moteurs de recherche, la vision par ordinateur… L’agriculture fait partie des domaines où ces applications peuvent apporter une aide précieuse.
« Faire de la France un leader de l’agriculture augmentée » est le titre du 3ème focus du rapport parlementaire rendu par Monsieur Villani, député de l’Essonne. L’ambition est clairement posée « Donner un sens à l’intelligence artificielle » et ce notamment pour l’agriculture de demain. Il est mis en avant les formidables opportunités que représente l’IA dans le domaine agricole et ses productions, son économie et ses modes culturaux. A la vue de la complexité à opérer dans un écosystème naturel aux paramètres riches et changeants, l’IA peut contribuer à apporter des informations plus précises pour faciliter les prises de décisions.
Concrètement, il est possible d’utiliser l’IA couplée à des capteurs agronomiques embarqués pour la détection des adventices et leur discrimination. Cette qualité de l’information permet non seulement un meilleur ciblage de la pulvérisation mais, à terme, de calibrer le produit et son dosage en fonction des adventices présents. Cette compréhension fine et la cartographie de présence des adventices est un levier pour bâtir de nouvelles stratégies agro-écologiques pertinentes. Un des impacts directs visé étant la réduction des intrants phytosanitaires utilisés.
Il en va de même pour la détection de maladies, les images prises par le capteur et analysées par l’IA permettent de détecter, au plus tôt, les foyers de maladies voire de les prédire en fonction des symptômes présents. Les réponses apportées par traitements curatifs sont ainsi plus rapides, précises et ciblées. Cette surveillance accrue des champs permet de construire une base de connaissances et de mieux comprendre les zones et conditions de sensibilité du parcellaire, afin de réduire les fongicides préventifs, tout en gérant le risque.
C’est pourquoi Carbon Bee s’ingénie à contribuer activement à relever le défi de l’IA au service de l’agriculture. Jeune société innovante drômoise créée en janvier 2015, c’est une équipe de 12 personnes, aux expertises croisées en intelligence artificielle, opto-électronique et agronomie. Elle développe des solutions d’imagerie agronomique hyperspectrale, permettant de mesurer avec précision la santé des plantes, et aider l’agriculture dans sa transition grâce aux technologies numériques.
Quand le digital offre un avenir radieux aux circuits-courts !
Le CONSTAT : un RAS-LE-BOL qui s’est généralisé
Les modes de production et de distribution de légumes et de fruits ne satisfont personne :
- Les producteurs : sont souvent prisonniers d’un système productiviste dans lequel la qualité, la diversité n’ont que peu de place. Système qui, en plus, ne leur garantit que la portion congrue de la valeur générée.
- Les consommateurs : sont aussi prisonniers de ce même système alors même que leur aspiration va vers des produits de qualité, avec des prix raisonnables. Des produits traçables, respectueux de l’environnement.
Ainsi, selon le cabinet Natural Marketing Institute, 71 % des Français préfèrent acheter des produits locaux.
Historiquement et encore aujourd’hui, les schémas traditionnels de distribution des produits issus de l’agriculture sont dits « longs ». Ils mettent en scène des producteurs, des coopératives ou des négoces, des grossistes, des plateformes et enfin des distributeurs. Lorsqu’il y a transformation du produit brut, ce sont encore des intermédiaires supplémentaires qui noient le consommateur dans le flou de la traçabilité.
L’innovation digitale révolutionne la relation PRODUCTEUR/CONSOMMATEUR ?
L’irruption du digital et la démocratisation des outils numériques permet d’envisager depuis une dizaine d’années une métamorphose complète et totale des filières de production. Dans les années 2000, la frontière naturelle de la distance et du coût barraient la route à l’approvisionnement local et/ou direct à la majorité des consommateurs. Depuis, de nouveaux acteurs sont arrivés et ont proposé une offre large et adaptée issue des circuits courts, produite de plus en plus localement. Pour garantir la compétitivité, les nouveaux acteurs ont naturellement shunté les intermédiaires mais ont également développé des outils logistiques performants, limitant ainsi l’impact négatif du coût logistique du traitement de petits volumes.
Les systèmes d’information sont ainsi sollicités pour gérer les achats, les flux, les préparations de commandes, les ventes et le suivi des ventes. Des outils simples d’accès, économiques et extrêmement flexibles vont bientôt permettre aux producteurs d’intervenir sur le marché comme une entreprise de taille intermédiaire, à armes égales !
DEASYS Group lance cet été BASILIC Circuits Courts !
Après MonPotager.com, nous allons offrir aux 1,6 millions de producteurs européens qui vendent en direct, un outil dédié qui leur permettra de gérer en 3 clics leurs relations avec n’importe quel type de client. Ils pourront faire partir une demi-palette au supermarché du coin, en respectant l’ensemble des règles (notamment de facturation) propres au distributeur, vendre et préparer 30 paniers sur leur site internet, recevoir une commande spéciale du restaurant étoilé local, compléter automatiquement le cahier des charges « GLOBAL GAP » imposé par la cuisine centrale. Notre outil, disponible en SaaS et construit sur des API (Applications Programming Interface), permettra d’interfacer des services tiers : ERP, solution e-mailing, CRM, etc.
Nous souhaitons que les producteurs gagnent en autonomie, diversifient facilement leur clientèle et captent plus de valeur sur le prix de vente final du produit. Basilic doit permettre aux producteurs de gagner jusqu’à 40 % de marge nette, sans consacrer plus de temps à l’administration.
LFDay – Le Rendez-Vous 100% AgTech à ne manquer sous aucun prétexte !
Tout l’écosystème agricole et agro-alimentaire se retrouvera le 12 juin 2018 au Palais des Congrès de la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris) afin de discuter des enjeux et des innovations qui feront l’agriculture de demain.
Plus de 100 start-up françaises et internationales, des conférences thématiques, des keynotes, des pitchs de start-up, du networking, du networking, et encore du networking.
1. Start-upper, profitez de cette journée pour rencontrer des potentiels partenaires et investisseurs et pour accroître votre visibilité et votre notoriété dans le secteur de l’AgTech.
2. Investisseurs, Experts, Agriculteurs, venez nombreux et découvrez les nouveautés développées par ces pépites de l’AgTech venues de France et du monde entier. Soyez à l’écoute de ces jeunes entrepreneurs à l’origine des idées les plus adaptées à votre coeur de métier.
3. Journalistes, participez à cette journée dédiée à la promotion de l’innovation agricole et alimentaire et soyez précurseurs dans la qualité et la pertinence de vos rédactions. Soyez nos ambassadeurs !
Le LFDay 2017 en images !
Découvrez quelques-unes de nos pépites AgTech, partenaires, investisseurs…
Les événements d’avril/mai à ne pas manquer !
1. medFEL 2018 (du 24 au 26 AVRIL 2018 à Perpignan) – MedFEL, rendez-vous international de la filières Fruits & Légumes en France fête ses 10 ans ! medFEL est le salon Business par excellence, de la plantation au conditionnement : opérateurs du marché des fruits et légumes, fournisseurs du transport et de la logistique du froid et du frais, fournisseurs de matériels et produits pour l’arboriculture et la culture légumière.
2. La France de ferme en ferme (28 & 29 avril 2018) – Cette année encore, plus de 600 fermes ouvriront leurs portes au public sur 22 départements. De ferme en ferme ® est un événement porté par le Réseau CIVAM qui se déroule chaque année le dernier week-end d’avril. Les fermes participantes, engagées dans une démarche d’Agriculture Durable, ouvrent leurs portes au grand public. Les agriculteur(rice)s vous feront découvrir leurs fermes, leurs activités et déguster leurs produits.
3. Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine (du 12 au 21 mai 2018 à Bordeaux) – Le Salon de l’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine « Parlons Agricultures » poursuivra son développement en accueillant de nouveaux producteurs, en valorisant de nouvelles filières, et en proposant plusieurs nouveautés. Il sera également le lieu d’échanges privilégiés entre les agriculteurs, leurs partenaires et le grand public. Pôle d’attraction majeur du Salon avec ses animaux et végétaux, La Ferme de Nouvelle-Aquitaine sera constituée de 7 espaces thématiques dont certains verront leur espace d’exposition élargi. Les sites dédiés à la « Viticulture » et à la filière « Forêt/Bois » accueilleront notamment d’imposantes machines, à l’instar de moissonneuses-batteuses présentes l’an passé et de retour cette année.