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[TEMOIGNAGE] Perfarmer, l’allier des agriculteurs.
Fils d’agriculteur, Emeric a été sensibilisé à la gestion d’une exploitation agricole au cours de sa formation d’ingénieur agronome. Après avoir démarré sur 40 hectares de terres en étant encore étudiant, il exploite désormais 150 hectares en grandes cultures, en plus des 100 hectares de la ferme familiale.
Avec l’ouverture des marchés des matières premières agricoles, le métier d’agriculteur ne peut plus se limiter à la production. C’est un vrai chef d’entreprise, qui doit savoir quelles cultures produire, comment les cultiver et à quel prix les vendre, en fonction de ses charges et des prix du marché. Pour Emeric, “on nous a fait passer pour des traders, mais on ne l’est pas.”
Définir son seuil de commercialisation
“La stratégie de mon père, et elle est assez répandue, c’était de vendre au plus haut. Mais c’est difficile de connaître ce point le plus haut.” Est-ce qu’il va encore monter un peu plus ? Ou est-ce que les prix vont redescendre ? “On produit la matière première, mais les informations de marché nous arrivent en dernier.” Résultat : les agriculteurs comparent leur prix de vente entre eux, sans prendre en compte leurs charges (coût des tracteurs, remboursement d’emprunts, achat d’intrants…).
“Etre agriculteur, c’est mon métier, je veux en vivre et gagner de l’argent”, explique Emeric. “J’ai commencé à faire mes calculs de mon côté avec un fichier Excel, mais c’était compliqué et pas très intuitif. Je ne savais pas où j’allais. Il me fallait un outil pour gérer mon exploitation et être rentable.” Perfarmer aide les chefs d’exploitation à définir une stratégie de commercialisation personnalisée et un prix de vente objectif en fonction de leurs charges.
Gagner de la tranquillité d’esprit
Une fois ce prix objectif défini, plus besoin de passer ses journées sur l’Euronext à contrôler le prix du blé ou du maïs. “Dès que mon prix objectif est atteint, je reçois une alerte SMS. Et ça arrive souvent quand je ne m’y attends pas : en pleines vacances, ou pendant que je sème ou que je moissonne.” Il faut réagir rapidement : “Le marché du blé est soumis à la même volatilité que la bourse.”
Perfarmer permet de gagner en sérénité. “Avec Perfarmer, je gère mon exploitation, je sais où j’en suis et où je vais. Je note ce que j’ai vendu et à combien, et le logiciel calcule ce qui me reste à vendre et le résultat dégagé. Je connais en permanence la part sécurisée de mon résultat. Ça me décharge d’un stress énorme.”
Sécuriser et améliorer son résultat
En tant que chef d’exploitation agricole, on est souvent tenté d’attendre que les prix augmentent, et on se retrouve parfois contraint de vendre à un prix bien plus bas que ce qu’on voulait. “Avant, je subissais le marché, maintenant, je peux anticiper. Si je dois acheter 10 000€ d’engrais en octobre, Perfarmer me dit ce que je dois vendre.”
Emeric a vu l’impact direct de Perfarmer sur son résultat. “J’avais en tête de vendre ma production de soja à 370€ la tonne, mais les prix de la coopérative stagnaient à 360€. En regardant les cours sur Perfarmer et en calculant mon coût de revient, j’ai finalement décidé de vendre 30 tonnes à ce prix-là. Et j’ai bien fait ! Quelques mois plus tard le prix était tombé à 310€ la tonne. Je cherchais à gagner 300€ de plus, au lieu de quoi j’aurais pu perdre 1500€ !”
Emeric conclut : “Perfarmer est aussi important que mon tracteur. Je dirais même qu’il me fait gagner plus d’argent.”
Cet article a été publié originellement sur www.blog.perfarmer.com.
Lancement ! Les Rendez-vous d’une campagne agricole
Prévenir les risques d’incendie des engins de récolte !
Chaque été et jusqu’au milieu de l’automne, on déplore des centaines de feux liés aux travaux de récoltes avec des conséquences qui peuvent être graves. Les récoltes représentent une période « à hauts risques » car tout est réuni pour favoriser les incendies : pailles inflammables, étincelles ou échauffements des machines, températures élevées, sécheresse, vent, … Pour éviter que des dizaines ou centaines d’hectares, ne partent en fumée, un seul mot d’ordre : la prévention.
Pas d’impasse sur l’entretien et les contrôles réguliers des machines
La prévention passe d’abord par un bon entretien des matériels, à savoir :
– avant chaque campagne, bien entretenir les machines et ses parties les plus sensibles (carters, bavettes, jupes de protection) et les maintenir en état ;
– équiper les moissonneuses batteuses de bacs épierreurs et de pare-étincelles ;
– contrôler systématique les voyants de température et d’échauffement ;
– ne pas laisser de fils dénudés qui peuvent entrainer un départ de feu par échauffement ou court-circuit, même sur un engin à l’arrêt ;
– nettoyer les lieux de remisage des machines et lutter contre les rongeurs qui peuvent venir grignoter la gaine isolante des fils ;
Sur le chantier : des extincteurs et de l’eau
Dans la cabine du tracteur, la présence d’un extincteur à poudre est indispensable, mais il faut aussi prévoir une réserve d’eau embarquée. Si les chantiers de moissons sont à hauts risques, celui de l’ensilage de paille est encore plus sensible, la paille n’étant pas pressée, mais broyée finement et crachée dans une remorque avec un souffleur. L’ensileuse doit être équipée d’un détecteur de métaux et de pierres et une réserve d’eau sur place doit être prévue en quantité suffisante… par exemple, une vieille tonne à lisier transformée en tonne à eau.
Malgré tout, si on ne peut pas endiguer immédiatement un départ de feu sur une machine, la priorité reste la protection des personnes présentes sur le chantier, ou celles qui sont aux alentours si des habitations sont proches. Dans ces cas-là, le bon réflexe est d’aller chercher un outil de travail du sol, un Cover-crop, et tourner autour du foyer pour limiter la propagation du feu en attendant l’arrivée des pompiers.
En résumé :
Conscient de ces risques, Groupama en collaboration avec les Cuma et les ETA mènent de nombreuses actions de prévention au niveau local, notamment pour sensibiliser les agriculteurs aux risques d’incendie et aux bonnes pratiques à mettre en œuvre.
La Direction Agricole
Le LFDay 2018 – Retour en images !
Grâce aux équipes de l’Agriculture a la cotte, nous avons le plaisir de vous partager la 2e interview réalisée lors de la 2e édition du LFDay (12/06/18). Sarah SINGLA, Agricultrice en Aveyron et Fondatrice de la plateforme Hum’s vous raconte notre 2e salon dédié aux innovations agricoles et alimentaires..
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