En une dizaine d’année, les pratiques viticoles ont résolument évolué afin de répondre à l’enjeu de protection de l’environnement que partage les viticulteurs et les consommateurs. Mais déployer des actions sous forme d’infrastructures agroécologiques (haies, couvert végétaux inter rangs, bordures de champs, agroforesterie, nichoirs divers), ne suffit pas.
Sans mesures, les résultats de ces actions ne sont pas optimisés et difficilement valorisables. Comment différentier les bonnes pratiques du greenwashing ?
Pas question de baisser les bras, l’innovation est venue apporter la solution !
Avec le biomonitoring de l’environnement, BeeGuard apporte sur un plateau la solution pour avoir une mesure directe des impacts sur la biodiversité. L’innovation est en premier lieu de s’appuyer sur un bioindicateur témoin, un des maillons les plus importants et les plus impactés de notre biodiversité : les pollinisateurs, représenté par ces abeilles des ruches souvent déjà présentent dans les exploitations viticoles.
L’innovation est aussi technologique, on est dans l’ère de l’AGTECH… Réseau de capteurs, computer vision, Intelligence artificielle embarquée pour aller jusqu’à compter les abeilles pour évaluer la mortalité de façon journalière.
Enfin la fusion des données permet de générer des rapports d’impacts incluant :
- Le volet alimentation (caractérisation plage de date des périodes de déficit),
- La détection éventuelle d’événement de surmortalité,
- Les impacts climatiques sur le bioindicateur pour garder la robustesse des données.
Ces indicateurs permettent à l’exploitant de piloter sa stratégie ERC: Eviter /Réduire les collisions avec l’itinéraire cultural, et compenser les lacunes alimentaires (couvert végétaux, choix paysager).
Faire le suffisant et nécessaire et obtenir le meilleur ratio écologique/économiquement soutenable, c’est le premier bénéfice du pilotage de la stratégie en faveur de la biodiversité.
Une solution qui est transverse entre les filières agricoles, d’ailleurs BeeGuard commercialise aussi son biomonitoring de l’environnement dans les filières arboricoles, grandes cultures et semences mais aussi auprès de ses partenaires de recherche de l’INRAE et du CNRS et de certains industriels.
En 2024, la viticulture accélère, sous l’impulsion d’une table ronde lors du Salon de l’agriculture : Viticulture engagée pour la biodiversité, comment mesurer les impacts positifs ?
« Un sujet qui résonne profondément avec les valeurs et l’engagement de nos vignobles en faveur d’une viticulture durable. »
Jeanne Constant Lacombe directrice d’exploitation du Château Pape Clément Grand Vignoble Bernard Magrez
2 grands crus classés et plusieurs coopératives ont rejoint le mouvement et déploient la solution de façon opérationnelle dès le début du printemps. D’autres déploiements interviendront jusqu’à l’été.
Pour la première fois, des présentations et discussions ont commencé avec les négociants pour initier les axes de valorisation de la viticulture durable en direction des distributeurs, restaurateurs et consommateurs.
En plus du miel, du service de pollinisation, les abeilles produisent maintenant les données d’impact pour pouvoir piloter et valoriser les actions en faveur de la biodiversité.
Pour en savoir plus : https://www.beeguard.fr/biomonitoring