L’économie numérique représente déjà 6% du PIB français. Selon une récente étude de McKinsey, d’ici à 2020, la France pourrait accroître la part du numérique dans son PIB de 100Md€ par an, à condition que nos entreprises, secteurs, métiers, accélèrent leur mutation par le numérique.
Lorsque j’évoque le numérique, plutôt que de parler de « révolution », terme anxiogène, je préfère parler « d’évolution ».
L’agriculture française, secteur millénaire, ayant toujours fait preuve d’une extraordinaire capacité d’adaptation, doit épouser cette mutation.
En 2016, en France, les exploitants agricoles peuvent utiliser des outils en open source (Ekylibre), des capteurs connectées (Weenat), une place de marché consacrée aux approvisionnements, sorte d’Amazon personnalisé (Agriconomie), une plateforme de financement participatif (MiiMOSA) ou encore des sites leur permettant de mieux valoriser et distribuer leurs produits directement auprès des consommateurs (Monpotager.com). En résumé, avec et grâce au numérique, nos agriculteurs sont en capacité de :
- Produire mieux avec moins
- Echanger et décider plus vite
- Valoriser leurs produits
- Promouvoir leurs métiers et savoir-faire
- Impliquer nos concitoyens
Le savent-ils ? Le font-ils ? Pas encore, ou trop peu, alors que le numérique offre de formidables perspectives de développement à nos agriculteurs, c’est le message que nous souhaitons porter avec l’association La Ferme Digitale. […]
Lire l’article dans son intégralité sur le site du Huffington Post