Ces drones existent depuis 80 millions d’année et sont heureusement déjà présents en masse dans nos exploitations agricoles. Fin du suspense, il s’agit des abeilles, chaque butineuse pour nourrir sa colonie, va réaliser 10 à 15 aller-retours par jour pour récolter de l’eau, du nectar et du pollen. Au passage elles réalisent le service de pollinisation nécessaire à la production de 75% des fruits, légumes, graines que l’on consomme et à la reproduction de 85% des fleurs sauvages.
Ceux sont donc des dizaines de milliers de prélèvements effectués dans un rayon de 3km tous les jours !
Des prélèvements à haute fréquence et en continu, qui intègrent les impacts de l’environnement dans la vie même de ces bioindicateurs. C’est l’opportunité saisie par BeeGuard pour fournir des indicateurs robustes d’impact sur la biodiversité en un lieu précis, répondant ainsi à une attente du monde agricole.
« Mesurer le bénéfice de nos actions représente un premier retour sur investissement de cette démarche », confie Baptiste GEOFFRAY, Producteur et responsable de l’innovation du groupe Mylord. « Dans notre filière, on se doit d’avoir des solutions, cela fait partie des grands défis de l’agriculture car la population des pollinisateurs décline. Etre créateur de biodiversité correspond à nos convictions et à nos valeurs. A l’opposé du greenwashing, on prouve ce que l’on fait de bien et on progresse en s’appuyant sur des mesures ».
La solution de biomonitoring BeeGuard permet d’équiper des ruches existantes de capteurs innovants qui récoltent les données d’activité et de santé des abeilles.
La dernière innovation, le compteur d’abeille BeeLive qui permet par analyse vidéo de mesurer l’effort de butinage et la mortalité, a été récompensé lors du SIMA par un trophée d’innovation. Grâce à l’Intelligence Artificielle, les indicateurs macroscopiques essentiels pour réussir la transition agroécologique, sont générés.
> Le calendrier de la disponibilité alimentaire permet de cibler les efforts de compensation par couverts végétaux aux périodes déficitaires.
> L’évaluation de la mortalité permet de valider l’absence de collision entre l’itinéraire culturale et la vie des pollinisateurs.
> Le tout en prenant en compte l’impact climatique pour obtenir un ensemble de données robustes.
Julien Lecourt, Directeur recherche et développement des vignobles Bernard Magrez explique l’enjeu derrière cette production de données: « En tant que citoyens et producteurs, nous avons une responsabilité sociétale pour réduire notre impact sur le réchauffement climatique et sur l’effondrement de la biodiversité. C’est essentiel pour Monsieur Magrez de travailler à l’évolution de nos pratiques et ne jamais renoncer à réduire l’impact environnemental de nos vignobles. Pour être efficace, il faut se baser sur des mesures, sans quoi, cela peut être un coup d’épée dans l’eau ».
Les solutions de biomonitoring « environnement » et « pollinisation » commercialisées depuis mi 2022 en direct ou au travers des coopératives et négoces, équipent désormais les premiers utilisateurs dans toutes les filières agricoles: viticultures, arboricultures, grandes cultures et semences et sur tout le territoire Français, DOM inclus.
Besoin de plus d’information ? Prenez contact avec notre équipe sur https://www.beeguard.fr/