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SpaceSense et Hutchinsons s’allient pour vaincre les nuages au Royaume-Uni
Un des principaux défis qui a ralenti l’adoption massive de l’imagerie satellite en agriculture a toujours été la couverture nuageuse. Il suffit que le satellite passe au moment ou un nuage couvre la parcelle et il faut attendre plusieurs jours pour avoir une autre chance. Et dans certaines régions cela peut signifier plusieurs mois sans images. Pour ces régions couvertes, le satellite n’était jusqu’à présent pas une solution de surveillance des cultures viable. C’est pour surmonter ce défi que Hutchinsons s’est associé à SpaceSense, start-up spécialisée dans l’imagerie satellite agricole.
Hutchinsons est le leader britannique dans le domaine du conseil agronomique et la vente de matériel agricole. Depuis quelques années, l’entreprise propose une application d’agriculture de précision qui fournit à ses clients un système de gestion d’exploitation leur permettant une meilleure prise de décision en temps réel. L’imagerie satellite est une fonctionnalité que l’entreprise britannique voulait ajouter depuis longtemps, mais le faible nombre d’images disponibles par an était un point bloquant pour leurs clients qui ne voulaient pas payer pour un service si limité. C’est pour cela qu’ils ont contacté SpaceSense pour implémenter leur solution BeyondCloud.
BeyondCloud: Une solution pour voir à travers les nuages
La solution BeyondCloud de SpaceSense permet d’avoir des informations sur la biomasse d’une parcelle par satellite, qu’il y ait une couverture nuageuse ou pas. Cela est possible car l’imagerie utilisée est une image radar. L’imagerie radar n’est pas impactée par les nuages, les ombres, et peut même prendre des images de nuit. En utilisant un mélange d’Intelligence Artificielle et d’analyse d’image, SpaceSense a donc réussi à créer une solution qui extrait la biomasse de ces images radar.
Ces images ont un autre avantage: elles sont plus fréquentes que les images satellites “traditionnelles” avec un temps de revisite entre 2 et 3 jours, ce qui fait environ 150 images par an. Avec l’aide de Hutchinsons, SpaceSense a adapté sa solution pour la rendre encore plus précise pour les cultures de blé, de maïs et de colza au Royaume-Uni.
Une solution vectrice de croissance
Grâce à cette solution, Hutchinsons a pu remettre l’imagerie satellite au cœur de sa stratégie d’agriculture de précision. “Proposer des images satellites via Omnia permet à nos agronomes et nos clients de voir leurs parcelles sous un autre œil et de réagir aux changements plus rapidement qu’il était possible auparavant. L’imagerie satellite devient pour nous un vrai levier de croissance et de démarcation de la concurrence” indique Oliver Wood, responsable de l’agriculture de précision chez Hutchinsons. L’entreprise commence maintenant à travailler avec SpaceSense pour intégrer certaines de leurs solutions plus avancées liées à la mesure de séquestration de carbone par satellite.
Pour découvrir davantage de solutions avancées issues d’imagerie satellite développées par SpaceSense, c’est par ici ! Et pour bénéficier des solutions SpaceSense, cliquez ici pour entrer en contact !
SALON tu nous manques…
Il y a un an nous faisions notre premier SIA et notre premier salon avec La Ferme Digitale. C’était le dernier d’une longue série lors de ce premier trimestre 2020. En effet nous étions pied au plancher depuis début le début de l’année avec dès le 4 Janvier le CES de Las Vegas.
Quelle ambiance ce salon !! La bonne humeur et l’échange avec tous les membres de la #TeamLFD. La visite du Président qui avait mis 2h pour faire 30 m et arriver sur le stand de La Ferme Digitale. Les visites quotidiennes des politiques et des officiels… A chaque jour ces surprises, ces galères, ces good news !
Serrer des mains, échanger avec les visiteurs, écouter leur problématique liée aux vols de machines, matériels et leur proposer KHIKO… Faire une démo… Discuter prix et caler un RDV post salon.
Fin de journée : debriefing autour d’un apéro, échanges entre amis, anecdotes de la journée… Toutes ces choses nous paraissaient anodines et elles nous manquent tellement aujourd’hui ! Et puis la nouvelle est tombée et s’est confirmée en quelques heures : le salon allait fermer le samedi soir avec un jour d’avance… Surpris, étonnés mais sans avoir la moindre idée de ce qui nous attendait !
Bien sûr il y a le téléphone, la visioconférence, le mail mais cela ne remplacera jamais le contact et l’échange entre êtres humains… Ecouter, discuter, argumenter, débattre, toucher les produits…
Le business c’est aussi une relation humaine, une relation de confiance qui peuvent très difficilement se faire via les écrans.
Le salon c’est une vitrine pour se faire connaître… pour établir des rencontres entre des besoins et des solutions, des innovations. Pour beaucoup d’entre nous sans les salons nous n’aurions pas eu l’opportunité de rencontrer nos clients. Les visiteurs sont « disponibles et accessibles » sur un salon alors qu’ils peuvent difficilement prendre ce temps-là dans leur quotidien. Pour les marques établies c’est beaucoup plus facile de communiquer dans le monde digital…
Aujourd’hui on parle même de distanciation physique (et non sociale comme on l’entend trop souvent) à l’encontre des valeurs du monde agricole de partage, de convivialité…
Alors oui SALON tu nous manques, tu manques à KHIKO… le bruit, la foule, les files d’attente, le montage, le démontage, les nuits courtes, la fatigue cumulée, les problèmes logistiques, les belles rencontres, les signatures de contrat et de commandes, les rencontres improbables, les apéros, les amitiés naissantes, les souvenirs, les photos, les interviews …
Mais après l’orage et la pluie, le beau temps donc le meilleur est devant nous et RDV au SIA 2022 pour plein d’échanges humains !!!
Grêle et giboulées : quand le ciel menace en mars !
La grêle est un phénomène climatique parmi les plus redoutés chez les agriculteurs. Son impact souvent dévastateur est d’autant plus violent à vivre pour l’exploitant qu’il est presque toujours imprévisible. Les régions du Sud-ouest au centre Est, du Massif Central, ainsi que les Alpes du Sud sont particulièrement exposées[1].
Avec le changement climatique et ses aléas, les chercheurs peinent à prévenir les épisodes de grêle, ceux-ci étant particulièrement difficiles à modéliser.
Ne restant pas passifs face aux bouleversements météorologiques qui s’annoncent, Ombrea déploie depuis 2016 une solution de protection des cultures. Il s’agit d’ombrières intelligentes – car connectées avec un réseau de capteurs – dont la modulation de l’ombrage crée un microclimat adapté aux besoins des cultures. Les ombrières s’activent ainsi via un algorithme de pilotage.
Le système Ombrea s’installe sur les cultures de plein champ pour moduler le climat… Et permet, de fait, d’apporter une structure de mécanisation des parcelles qui ne l’étaient pas jusque-là. Sa structure mécanique permet donc, en complément, de supporter des outils complémentaires comme des filets anti-grêle. Seuls ces filets permettent actuellement de protéger efficacement les cultures de ce phénomène.
La conception des filets chez Ombrea, est pensée pour éviter tout dommage aux plantes. Ainsi, les grêlons réceptionnés par ces-derniers finissent par tomber sans « heurts » entre deux rangs de culture. Leur installation est facilitée grâce à la structure des ombrières ; positionnés plusieurs mètres au-dessus du terrain, les filets n’étouffent pas les cultures. Ainsi, ils ont été choisis pour leur robustesse et leur capacité à laisser passer la bonne quantité de lumière. Ils n’empiètent donc pas sur l’action des ombrières dans la régulation des autres paramètres climatiques sur la parcelle (température, hygrométrie, humidité…).
Ombrea ne réinvente pas le filet anti-grêle mais l’optimise en l’adaptant sur sa structure protectrice pour répondre toujours au plus près des besoins des plantes et des problématiques agricoles.
La plante peut donc continuer son développement sans contraintes et la parcelle reste mécanisable, laissant le champ libre à l’agriculteur de passer avec son tracteur et la garantie de ne pas perdre sa récolte en quelques minutes.
[1] Freddy Vinet. Atmospheric Research. January 2001 Elsevier Science B.V. All rights reserved.
Légende photo : Parcelle de vigne dans le Var étudiée en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) et la Société du Canal de Provence (SCP) ©Ombrea
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