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Dans la plupart des coopératives et négoces agricoles, l’agriculteur qui souhaite vendre son blé dispose généralement de 3 options : se rendre physiquement au silo, passer un coup de téléphone ou envoyer un SMS à son technicien. Pourtant, plusieurs Organismes Stockeurs ont récemment décidé de s’équiper d’une application mobile pour diffuser leurs cotations à leurs agriculteurs et leur permettre de contractualiser depuis leur smartphone. Alors, simple effet de mode pour surfer sur le caractère innovant et moderne des apps ou véritable révolution destinée à mieux piloter sa collecte ?
Dématérialiser pour gagner en productivité.
C’est une réalité bien connue des agriculteurs : les technologies vieillissantes utilisées par les coopératives et négoces agricoles rendent les ventes de céréales lentes et difficiles. Le chemin est long et semé d’embûches :
- Information ☎️: Récupérer les cotations de ses coopératives et négoces à travers une multitude de supports (Extranet, Emails, SMS, voire même appels téléphoniques)
- Négociation 🤝: Passer des coups de téléphone, envoyer des SMS ou se rendre physiquement chez ses Organismes Stockeurs pour trouver un accord.
- Contractualisation 💰: Attendre que l’OS génère le contrat (après bien souvent rédaction d’un bon d’achat papier par le technicien, transmission au service exécution pour enregistrement dans l’ERP…) puis l’envoie pour signature (ou pas… laissant l’agriculteur sans preuve de l’accord) avant de procéder au règlement !
Évidemment, les faiblesses du système actuel coûtent cher à l’Organisme Stockeur et réduisent le prix payé à l’agriculteur. Dans l’activité risquée et à faible marge de commerce des grains, le défi pour tout négoce ou coopérative agricole est donc d’améliorer sa productivité en automatisant un maximum de tâches à faible valeur ajoutée et de libérer du temps aux équipes terrain pour offrir le meilleur service possible aux agriculteurs.
Le e-commerce pour gagner des parts de marché
Les demandes évoluent vite : confort, autonomie, transparence… sont les maîtres-mots de l’agriculteur de demain. Pour fidéliser ces agriculteurs performants et continuer à gagner des parts de marché, les Organismes Stockeurs n’ont d’autres choix que de moderniser leur fonctionnement et s’orienter vers les nouvelles technologies. La rentabilité d’une exploitation passe avant tout par une bonne commercialisation des récoltes et l’agriculteur privilégiera toujours l’OS capable de l’aider à sécuriser le résultat de sa ferme.
Pour satisfaire ces nouvelles exigences, l’OS doit donc permettre à l’agriculteur de :
- Accéder simplement et en continu à ses cotations sans avoir à appeler tous les jours son technicien
- Pouvoir contractualiser quand il le souhaite (pendant les heures d’ouverture des marchés mais aussi avant d’attaquer sa journée ou le soir en rentrant des champs) et quel que soit l’endroit où il se trouve (au bureau, à son domicile ou sur le tracteur)
- Suivre facilement ses contrats sans avoir à contacter son interlocuteur pour savoir si le contrat a bien été exécuté ou le paiement réalisé.
Le Smartphone : nouveau couteau suisse de l’agriculteur
Le boom du e-commerce porté par des agriculteurs à la recherche de prix attractifs mais aussi de confort rend la dématérialisation du commerce des grains inéluctable…
Néanmoins, une autre tendance de fonds est à considérer… le mobile ! L’agriculteur ne veut pas seulement vendre ses récoltes sur Internet, il souhaite le faire depuis son smartphone. En 2019, 62% des agriculteurs disposaient d’un smartphone et avaient déjà installé au moins une application mobile agricole, notamment de cotations marchés et de vente en ligne (Source : Terre-net Média). Pour la plupart des agriculteurs, allumer son ordinateur pour vendre ses récoltes sur l’Extranet de sa coopérative après une journée dans les champs relève du parcours du combattant.
L’agriculteur est le travailleur “mobile” par excellence et exige désormais d’avoir l’information à portée de main.
N’importe quel publicitaire le sait : la répétition fait vendre (Source : Les Echos). L’agriculteur qui consulte quotidiennement les cotations d’un OS a donc plus de chances de lui vendre ses récoltes. Le smartphone est l’appareil le plus utilisé par les agriculteurs pour consulter les cotations pendant les heures d’ouverture des marchés et la mobilité est par conséquent devenue une question centrale pour n’importe quel OS souhaitant optimiser sa collecte.
Contactez-nous à bonjour@perfarmer.com pour échanger sur l’évolution du commerce des grains et votre adaptation à ces changements 📩!
Construction d’Ÿnfarm, la plus grande ferme verticale d’insectes au monde !
Créée en 2011 par quatre amis, l’entreprise Ÿnsect, qui compte aujourd’hui plus de 130 salariés, s’est spécialisée dans l’élevage et la transformation de scarabées Molitor pour produire des protéines premium et des engrais naturels à base d’insectes.
L’enjeu : face à la demande mondiale croissante en protéines, proposer une alternative responsable, durable et naturelle pour produire plus de nourriture avec moins d’eau, moins de terre, moins de gaz à effet de serre que l’agriculture classique.
De la ferme-pilote dans le Jura à la construction de la plus grande ferme verticale du monde dans les Hauts-de-France
Après plusieurs années de recherche, une première unité-pilote a vu le jour au pôle Innovia de Dole (Jura) en 2016. Elle s’appuie sur deux atouts clés : une technologie révolutionnaire de ferme verticale, qui permet d’élever les insectes en hauteur avec une très faible emprise au sol, et le choix d’un insecte aux propriétés étonnantes, le scarabée Molitor. Ce petit coléoptère a été sélectionné notamment pour sa haute teneur en protéines (72 %) et son adaptation à une technologie de ferme verticale automatisée : c’est un insecte grégaire, nocturne, non volant, qui présente un risque faible de maladie. De plus, des études ont montré que la protéine de Molitor présente des bénéfices considérables en termes de croissance et de santé des animaux et des plantes, par rapport à la nutrition à base d’ingrédients conventionnels.
Le site de Dole produit déjà 1000 tonnes de protéines par an, une production qui sera multipliée par 100 dans les années à venir grâce à la création de sa seconde unité de production !
En 2019, Ÿnsect bénéficie d’une levée de fonds exceptionnelle de 110M d’euros et subvention européenne de 20M d’euros, qui lui permet de voir les choses en grand : la construction d’Ÿnfarm, les travaux de la plus grande ferme verticale du monde, peuvent alors commencer.
Le projet Ÿnfarm est un complexe original de 50 000 m2 qui comprend à la fois une ferme verticale de 36 mètres de haut, où seront élevés les scarabées Molitor, et une usine agroalimentaire de transformation entièrement automatisée, qui permettra l’élaboration de deux produits phares : ŸnMeal, une farine de protéines d’Ÿnsect premium à destination des poissons d’élevage et des animaux domestiques, et ŸnFrass, un engrais naturel premium à destination des sols et des plantes.
L’impact social et environnemental au cœur du projet Ÿnfarm
Ÿnsect est fondamentalement guidée par le souci du respect de l’environnement et de la planète. Ÿnfarm est un projet « carbone-négatif », c’est-à-dire qui séquestre et évite plus de CO2 qu’il n’en émet. L’intégration d’Ÿnfarm à la biodiversité locale est au cœur des préoccupations d’Ÿnsect, qui prévoit par exemple de nombreuses passes à animaux, la plantation d’une forêt comestible et des hôtels à insectes.
Outre l’impact environnemental, Ÿnsect a à cœur de participer pleinement à la vie économique et sociale des Hauts-de-France en participant à son attractivité : Ÿnfarm notamment permettra la création de 500 emplois dans la région, et Ÿnsect développe d’ores et déjà des partenariats multiples avec des agriculteurs de la région pour inscrire son projet dans le tissu local.
Les travaux de terrassement et de voirie d’Ÿnfarm ont débuté le 16 mars 2020, malgré la crise liée à l’épidémie de covid-19. Le chantier avance bien, dans le respect des règles sanitaires et du timing serré : la pause de la première pierre est prévue pour automne 2020, pour un démarrage fin 2021-début 2022.
Votremachine.com, 5 nouveaux partenariats en 2020 !
Bilan 2020 : 5 nouveaux partenaires ! Des CETA, fédérations des cuma en passant par les concessionnaires et constructeurs, votre Machine.com accélère !
Ces partenariats permettent à VotreMachine.com de travailler en étroite collaboration avec les adhérents et ainsi leurs proposer une nouvelle offre toujours plus adaptée !
Mais ce n’est pas tout ! VotreMachine.com va pouvoir recenser plus de matériel.
N’oublions pas qu’avant tout, louer le matériel afin de baisser les coûts de mécanisations des agriculteurs est notre premier objectif.
“Louer c’est récolter autrement”
Au-delà des gains financiers, la location permet également de créer des liens entre agriculteurs et de multiplier les opportunités.Non seulement en chiffre d’affaire, mais également pour des opportunités insoupçonnées.Exemple : vente de produits finis, échange sur la gestion d’entreprise ou la gestion culturale, nouvelle méthode de travail, installation JA, etc.
Les divers partenaires apporteront une énergie positive au secteur agricole afin de proposer un outil innovant et digital pour être plus compétitif techniquement et économiquement !
Des projets sont à venir d’ici la fin de l’année car OUI ce n’est pas fini !
L’aventure de votremachine.com continue avec une nouvelle application dont la sortie est prévue en Octobre, et bien d’autres surprises… Grâce à ces partenariats, ensemble nous participons à une nouvelle aventure humaine et économique des territoires !