De plus en plus plébiscitées dans nos assiettes pour leur goût et leur richesse en nutriments, mais aussi largement utilisées dans de nombreux secteurs comme ceux de la cosmétique et des biomatériaux, les algues ont le vent en poupe. Comment pouvons-nous répondre à la demande croissante de cette ressource sans impacter notre environnement?
L’algue est à ce jour le végétal de culture le plus durable au monde : sa culture ne nécessite pas d’eau douce. A titre de comparaison, la culture d’1Kg de soja nécessite 900 litres et celle d’1Kg de blé requiert 600 litres. De plus, les algues en tant que végétaux marins, réalisent la photosynthèse et fixent ainsi de grandes quantités de CO2. Grâce à ce mécanisme, les océans capturent 3,5 fois plus de CO2 que la forêt amazonienne.
La France est le deuxième producteur européen d’algues, avec un volume annuel de l’ordre de 75 000 tonnes. Cette production est en quasi-totalité issue de la récolte dans le milieu naturel. Afin de préserver ce milieu naturel qui pourrait difficilement satisfaire un accroissement des prélèvements, l’algoculture apparaît comme une alternative qualitative, quantitative et surtout écologique.
Cette méthode n’utilise aucune terre arable et ne nécessite ni pesticides ni engrais puisque les algues puisent directement les nutriments dont elles ont besoin dans l’eau de mer dans laquelle elles se développent.
La culture d’algues en concession en mer offre également de nombreux avantages écologiques. Directement cultivées en mer, les algues y capturent et y stockent à long terme du CO2 et aident ainsi à contrer le réchauffement climatique. En effet, les macro-algues contribuent aux stocks de « carbone bleu », reconnus pour être plus efficaces que le stockage par les systèmes végétaux terrestres pour une séquestration à long-terme !
Les algues créent également des habitats pour de nombreuses espèces marines comme des mollusques, des crustacés et des poissons. Elles fournissent de la nourriture et un abri contre les prédateurs. Ainsi, les forêts d’algues sont depuis longtemps reconnues pour jouer un rôle primordial dans la conservation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes marins.
Si certaines espèces d’algues, aujourd’hui menacées, venaient à disparaître, ce serait d’ici quelques années, par effet domino, d’innombrables espèces animales qui risqueraient de disparaître. Malgré toutes les qualités des algues, à peine une dizaine d’espèces ont été domestiquées au point d’être facilement cultivables en algoculture. Le développement de cette filière représente donc un enjeu écologique majeur.
Chez Neptune Elements, nous cultivons des algues de qualité, dont la composition et la récolte est stable tout au long de l’année. C’est ainsi que nous participons au développement de cette filière d’avenir, de la production jusqu’à l’assiette.
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Sources :