SPACE 2022 : DILEPIX présentera TAIL, sa solution de détection automatique de la caudophagie des porcs par intelligence artificielle et analyse vidéo
Dilepix profitera de sa présence au prochain SPACE de Rennes (du 13 au 15 sept 2022) pour présenter ses solutions de détection automatique en élevage.
Nous vous donnons rdv dans le HALL 4 – Stand Agretic (B41)
>> Temps fort : Présentation de « TAIL » le logiciel de détection automatique de la caudophagie en élevages porcins qui associe vision par caméras et intelligence artificielle…TAIL est un outil de diagnostic qui détecte automatiquement le moment où un porc mord la queue d’un congénère.
Cette innovation associe une caméra vidéo amovible, placée dans un box collectif de porcs en post-sevrage et engraissement, et une application Cloud d’intelligence artificielle et vision par ordinateur qui détecte de façon autonome les comportements de caudophagie.Cet outil est un avantage majeur en termes d’observation de comportements puisqu’il détecte à la place du vétérinaire ou du technicien, et de façon non intrusive, les phénomènes de caudophagie. Les événements recherchés sont détectés automatiquement par les algorithmes d’IA et restitués à l’utilisateur sous forme de statistiques.
L’analyse est au moins 3 fois plus rapide qu’une analyse réalisée par un humain. Sa performance reste toujours constante, car les algorithmes ne connaissent ni fatigue ni baisse d’attention, rendant le diagnostic plus objectif.
À terme, la connaissance de ces données permettra de mesurer le comportement des porcs puis d’établir des modèles de prédiction pour anticiper le phénomène de morsure.
Autres sujets qui seront présentés sur notre stand :
Production porcine | Production bovine | Insectes | Robotique & Machinisme |
Logiciel de détection automatique de l’ovulation des truies | Logiciel de mesure de l’activité des vaches laitières et vaches allaitantes | Logiciel de comptage automatique des larves de Black Soldier Fly et Ténébrion | Logiciel de contrôle par caméra de robots et machines agricoles |
Logiciel de mesure de l’activité des porcs | |||
Logiciel de mesure du poids des porcs en fin d’engraissement | |||
Logiciel de détection de la caudophagie |
Plus d’infos : www.dilepix.com
Data space : ce que la réglementation européenne va changer pour l’agriculture.
L’Union Européenne prône la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux et, depuis 2018, veut y ajouter la libre circulation des données. Ainsi, après le Règlement général sur la protection des données (RGPD) relatif aux données personnelles, voici venir le Data Governance Act (DGA) applicable dès 2023 et le projet de Data Act (Loi sur les Données) en cours de discussion.
A quoi vont servir ces nouveaux textes ? A réglementer les données non personnelles (donc les données agricoles) afin d’encourager les échanges de données au sein de data spaces sectoriels.
Pourquoi ? Pour bâtir une soft infrastructure européenne du partage des données et ainsi « résister » aux géants américains et chinois du cloud et les empêcher de faire main basse sur des données ô combien stratégiques.
Comme le résume Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur et fer de lance de la stratégie data de l’UE : « Jusqu’à présent, seule une petite partie des données industrielles est utilisée et le potentiel de croissance et d’innovation est énorme. La Loi sur les Données garantira que les données industrielles sont partagées, stockées et traitées dans le plein respect des règles européennes. Elle constituera la pierre angulaire d’une économie numérique européenne forte, innovante et souveraine. »
Pour être bénéfiques aux entreprises, à l’économie et à l’innovation, les données doivent circuler en toute confiance, au sein de data spaces sectoriels, actuellement en cours de développement (il en existera un dédié à l’agriculture). En voici les fondations :
- Des Policy rules. Des organisations comme Gaia-X, IDSA (International Data Spaces) et d’autres s’attellent actuellement à poser ce cadre de standardisation. Cela permettra demain une véritable interopérabilité des plateformes de données agricoles comme celles d’Agdatahub pour la France, d’Agri-Gaia pour l’Allemagne, de JoinData pour les Pays-Bas…
- Une gouvernance harmonisée. Les data spaces regroupent par définition des acteurs divers et variés : institutionnels, entreprises de toutes tailles (de la start-up au grand groupe), acteurs du monde de la recherche, etc. Il est essentiel que ces différentes parties travaillent avec le même objectif de valeur ajoutée.
- Des besoins d’infrastructure comblés. Avec le DGA et le projet de Data Act, c’est une nouvelle façon d’échanger des données qui arrive. Data exchange ou data sharing ne pourront plus se faire qu’avec le consentement des détenteurs des données (à savoir les exploitants agricoles), ce bien immatériel qui vaut si cher… Les data spaces ont donc des besoins d’infrastructures technologiques du type data centers, gestionnaires de consentements, identité numérique, orchestrateurs d’API, etc.
Pour anticiper la future réglementation européenne sur les données, les entreprises et organismes qui collectent, traitent ou utilisent des données agricoles devront avoir recours à des solutions technologiques conformes au DGA. Le compte à rebours est lancé !
AGRIODOR : des odeurs contre les pucerons
Lever les impasses techniques pour pérenniser les filières
Après le développement de solutions contre les bruches, AGRIODOR s’attaque aux pucerons ! Et plus particulièrement le puceron de la betterave Myzus persicae. Cet insecte vecteur de la jaunisse a causé d’énormes dégâts en France en 2020 sur les betteraves sucrières après l’arrêt des néonicotinoïdes en enrobage de semence. La filière est aujourd’hui mise à mal et peu de solutions alternatives aux insecticides sont disponibles pour les agriculteurs. Cette problématique dépasse largement les frontières de la France et concerne tous les pays producteurs de betteraves européens.
Le PNRI : un plan national pour l’émergence de solutions de biocontrôle
Afin de trouver des alternatives et développer de nouvelles solutions de biocontrôle d’ici 2023, un Plan National de Recherche et Innovation (PNRI) intitulé « vers des solutions opérationnelles contre la jaunisse de la betterave sucrière » a été mis en place en janvier 2021 : https://www.itbfr.org/pnri/. Il est piloté par l’ITB et l’INRAE et financé par une enveloppe publique sur 3 ans. AGRIODOR est leader d’un des projets du PNRI qui a pour objectif de développer des parfums efficaces contre M. persicae. La stratégie adoptée porte sur la formulation de répulsifs à base de molécules produites naturellement par les plantes afin de limiter la colonisation du puceron dans les parcelles de betteraves mais aussi sa reproduction et la transmission du virus.
2022 une saison pleine de promesses
Après une phase de screening intense au laboratoire et sur le terrain en 2021, AGRIODOR a poursuivi ses recherches pendant la campagne 2022 en conditions agriculteurs. L’objectif : acquérir assez de données pour affiner les formulations et trouver une méthode optimale pour mécaniser l’application des parfums répulsifs. La forte pression pucerons de cette année a déjà permis de voir des effets significatifs sur la baisse de la population de pucerons grâce aux parfums formulés par AGRIODOR. L’équipe reste mobilisée pour les dernières mesures qui restent à réaliser sur le terrain : l’impact sur la jaunisse et l’effet sur le rendement. Les recherches continueront en 2023 au plus proche du terrain pour optimiser l’efficacité du produit développé par AGRIODOR.
La stimulation UV Boosting confirmée comme arme dans la lutte anti-gelée au vignoble (rapport provisoire 2022)
De nouveaux résultats obtenus cette année à Bordeaux confirment que le procédé UV Boosting peut être utilisé de manière préventive sur la vigne pour réduire significativement les dégâts dus aux gelées blanches. Après un essai concluant en 2021, un nouvel essai a été mis en place à Pessac Léognan suite à la prévision de gel pour le weekend du 3 avril 2022.
Dégâts de gel sur l’essai :
La Chambre d’Agriculture de Gironde constate une réduction de 23% des dégâts de la gelée sur les vignes grâce à une stimulation UV réalisée 48 heures avant la gelée.
Environ 80 pieds ont été évalués pour chaque modalité (témoin et stimulée) dans la zone basse de la parcelle (plus durement touchée). Les pieds manquants, morts, ou plantés de l’année (trop bas pour être stimulés) ont été éliminés de l’analyse de la Chambre.
Nombre moyen d’inflorescence par pied :
La Chambre d’Agriculture a constaté une augmentation de 49% du nombre moyen d’inflorescence par pied de vigne grâce à la stimulation UV Boosting.
Entre l’épisode de gel et la fin de la floraison, trois stimulations UV ont été réalisées sur la modalité UV, selon les recommandations d’UV Boosting. Au moment de la fleur, aucune différence flagrante n’était visible entre les rangs stimulés et les témoins. Cependant, les bourgeons secondaires étant moins fructifères que les bourgeons principaux, endommagés par l’épisode de gel, la protection des rangs stimulés par flashs UV avant le gel a pu influencer le nombre d’inflorescence par pied de vigne.
Plus d’informations sur demande : contact@uvboosting.com
MyEasyCarbon lance son calculateur simplifié pour réaliser un bilan carbone rapide d’une exploitation en Grandes Cultures.
MyEasyCarbon est une plateforme digitale qui permet de réaliser le bilan carbone d’une exploitation et de générer des crédits carbone. Lancée en septembre 2021, elle est certifiée conforme aux projets Label Bas Carbone en Grandes Cultures et s’applique également au Bon Diagnostic Carbone de l’ADEME et aux projets filières
La version simplifiée de MyEasyCarbon est désormais disponible afin d’évaluer rapidement le potentiel carbone d’une ferme.
Cet outil permet de :
· évaluer les émissions Gaz à Effet de Serre et le stockage carbone dans le sol d’une exploitation ;
· estimer le gain potentiel de crédits carbone ;
· connaître les pratiques culturales liées aux projets Bas Carbone ;
· se projeter concrètement et durablement sur un projet Bas Carbone ;
· anticiper les opportunités au marché des crédits carbone et des primes filières.
Le diagnostic est simple, rapide et réalisable en complète autonomie : 20 minutes suffisent !
Pour les porteurs de projet, cela leur permet de s’inscrire dans une démarche pédagogique sur les projets Bas Carbone auprès des agriculteurs et de dresser un premier état des lieux du potentiel carbone. C’est la première étape vers la création d’un projet Bas Carbone !
Partenaire de MyEasyCarbon, Vivescia a lancé une opération « bas carbone » en avril dernier et a déjà réalisé 1 500 diagnostics carbone simplifiés auprès de ses adhérents-coopérateurs.Pour toute information complémentaire, contactez : myeasycarbon.com/contact/