Un jeu vidéo sur l’agroécologie, des nouveaux moyens pour faciliter les paiements, un board stratégique qui grossit et le rôle du Jumeau Numérique dans l’industrie agroalimentaire… Découvrez les actualités innovantes des start-up de La Ferme Digitale en février 2022.
Inventons l’agriculture de demain avec le jeu vidéo Roots of Tomorrow de Gamabilis !
Avec le soutien d’une quinzaine de partenaires, Gamabilis a lancé fin 2021 la première version de son jeu vidéo gratuit pour comprendre l’agroécologie : Roots of Tomorrow !
Leur ambition ? Parler d’agroécologie en inspirant le monde agricole et en encourageant le grand public à changer son regard sur l’agriculture.
Le principe ? Le joueur va choisir son scénario de départ en polyculture/élevage : porcins en région Bretagne, ovins en région Sud ou bovins allaitants en région Grand-Est et conduire son exploitation vers l’agroécologie.
Comment y parvenir ? L’ objectif est de garder un équilibre entre des critères de performance économiques, sociaux et environnementaux. Le joueur fait des choix qui l’amène à privilégier l’agrandissement de son exploitation, à changer son mode d’exploitation ou de distribution et bien d’autres choix stratégiques.
A chaque tour, le joueur a un choix d’actions, éclairé par des conseils et l’apprentissage de notions liées à l’agroécologie. Chaque action impacte tout ou partie des critères. Ainsi il n’est pas possible d’avoir une action qui concourt à la durabilité sans gagner d’argent, ni nourrir personne. En revanche leur impact est variable selon les critères et tout au long du jeu le joueur est incité à la multiperformance : pour gagner le joueur devra obtenir un score global de 4/5 et ne pas avoir un critère sous la note de 3/5.
Sortie et communication
Les premier et second scénarios (Région Bretagne et Région Sud) sont actuellement jouables sur la plateforme Steam où le jeu a été téléchargé plus de 3000 fois. La version 1 « Gold » du jeu avec les 3 scenarii complets sera mise en ligne à l’occasion du salon de l’agriculture.
La cible du jeu
Ouvert à tous, le jeu sera disponible gratuitement sur les plateformes Steam, Google Play et Apple. Il s’adresse néanmoins prioritairement au monde agricole (lycéens, étudiants agricoles, jeunes agriculteurs et enseignants) dans une démarche de pédagogie, d’apprentissage de l’agroécologie et des transitions.
Le SIA
Le SIA marquera le grand moment du lancement officiel du jeu avec trois actions de communication phares :
- Une compétition entre étudiants et jeunes agriculteurs du 11 au 21 février. L’occasion pour les joueurs de tester leurs connaissances et gagner des prix remis lors du salon.
- Des visites privilégiées pour faire découvrir les coulisses du jeu à quelques privilégiés gamers-influenceurs (accueil VIP à l’entrée du salon, rencontre avec l’équipe de Gamabilis, visite découverte des stands partenaires, interviews avec nos partenaires du monde agricole).
- Sessions de démonstrations en live sur le stand de Gamabilis et de ses partenaires pour tester ses connaissances en agroécologie et mesurer les conséquences de ses choix !
Baqio renforce son module point de vente avec le TPE Yavin.
Baqio est le logiciel de gestion commerciale spécialisé vin et alcool 100% en ligne. Outre les fonctionnalités habituelles, mais non moins nécessaires pour gérer une exploitation, Baqio propose trois modules complémentaires à ses clients : site e-commerce, module négoce et point de vente. Pour renforcer l’offre Point de vente, Baqio annonce sa connexion au terminal de paiement Yavin.
Les producteurs de vins et spiritueux peuvent désormais relier leur logiciel de caisse à un TPE (abordable et français!). Avec la reprise des salons, et désormais près de la moitié des transactions réalisées par sans contact, cette offre est un atout de plus pour faire gagner du temps aux producteurs.
Salons, caveaux, marchés, sont autant de lieux où les producteurs de vins et spiritueux vendent leurs produits en direct. Ces ventes réalisées devant une foule qui attend patiemment son tour ne requièrent pas les mêmes besoins que celles faites derrière un ordinateur. C’est pourquoi Baqio, logiciel de gestion commerciale spécialisé vin et alcool, propose à ses clients un module point de vente. Mon viti.com le présentait dans cette vidéo.
Grâce au logiciel de caisse certifié Baqio, les producteurs sont dans les clous vis à vis de la fiscalité (cf. loi de finances 2018), les ventes sont centralisées en temps réel dans le logiciel de gestion commerciale habituel et une interface dédiée permet d’encaisser rapidement les clients.
Quels avantages à relier son logiciel de caisse à son logiciel de gestion ?
Avoir son logiciel de caisse relié à son logiciel de gestion présente plusieurs avantages, comme :
- retrouver toute sa base clients et avoir facilement accès à l’historique.
- intégrer automatiquement les commandes réalisées via le point de vente aux autrescommandes.
- exporter en comptabilité les commandes réalisées via le point de vente sans re-saisie.
- obtenir des statistiques pour chaque point de vente.
Quels outils composent le module point de vente Baqio ?
Baqio propose une interface optimisée pour tablettes, ayant l’avantage d’être tactiles, où les producteurs ajoutent facilement les produits au panier, indiquent le mode de règlement et envoient les tickets de caisse par email en un clic.
Ils ont également la possibilité de les imprimer s’ils optent pour une caisse compatible. L’une possède un tiroir caisse pour encaisser les espèces (bien que l’usage des espèces ait reculé de 25 % en 2020, elles demeurent le moyen de paiement le plus utilisé en France pour les achats du quotidien). L’autre fonctionne sur batterie pour plus de mobilité. Mais jusqu’alors il manquait un dernier élément pour compléter la panoplie : un terminal de paiement. C’est chose faite ! Il est désormais possible de connecter un TPE Yavin à Baqio.
Depuis le point de vente (via tablette ou ordinateur), le producteur choisit le mode de règlement “Carte bancaire”. Le terminal se réveille automatiquement et indique le montant du panier à encaisser. Une fois le paiement validé, l’information remonte dans Baqio et la commande est indiquée réglée.
Le plus de cette dernière interconnexion ? Les deux entreprises sont françaises !
L’agrivoltaïsme : un référentiel pensé collectivement, avec les agriculteurs.
Cultivateur d’énergie, GLHD accompagne les agriculteurs dans leurs projets d’installations agrivoltaïques. L’entreprise n’est pas un professionnel de l’énergie comme les autres : elle ne conçoit pas l’agrivoltaïsme comme une histoire de technologie, mais avant tout comme une histoire d’hommes : celle des agriculteurs qui innovent et se réinventent. « Notre approche n’est pas tournée vers la pertinence technique, mais bien vers la pérennité des exploitations agricoles », précise Vincent Vignon, Directeur développement chez GLHD. La spécificité du modèle GLHD tient d’ailleurs à son principe d’équité, attribuant à l’exploitant sa juste part financière de l’électricité solaire produite sur ses hectares et mise à disposition sur le marché de l’énergie.
Les agriculteurs face à leur destin
D’où vient cette vocation de GLHD ? Au départ, il y a la prise en compte d’une double problématique :
- D’un côté, un monde rural, essentiel à notre autonomie alimentaire et pilier de notre histoire et de notre culture, dont la pérennité est cependant fragilisée par les aléas climatiques, le vieillissement de ses acteurs, les difficultés économiques rencontrées et l’artificialisation des sols.
- De l’autre, une urgence à positionner le solaire comme élément majeur du mix énergétique de la France à l’horizon 2050, et un engagement citoyen autour de la transition écologique.
L’agrivoltaïsme tel que GLHD le conçoit est donc un levier d’action qui répond avant tout à un besoin agricole. Et ce besoin varie selon chaque terroir, chaque spécificité locale, qu’elle soit environnementale, historique ou culturelle. C’est donc au niveau d’un territoire donné que le projet prend forme.
Comment nait un projet agrivoltaïque avec GLHD ?
« On peut presque dire que nous passons un entretien d’embaucheréciproque », résume, amusé, Vincent Vignon. Une histoire d’hommes, nous vous disions. De part et d’autre, on se rencontre, on s’apprivoise, on échange, on confronte les points de vue… et on décide si l’on a envie de travailler ensemble pour les 5 prochaines années.
Faciliter les rencontres et accompagner des collectifs d’agriculteurs
Dès lors, le rôle de GLHD est de mettre en relation les agriculteurs au niveau local pour leur permettre d’échanger, de rompre leur isolement, de réfléchir et d’avancer, ensemble – car c’est bien connu, à plusieurs, on est plus forts. Le dialogue et le partage d’expérience sont donc essentiels à la démarche.
Ainsi les agriculteurs s’organisent-ils en associations pour développer un projet collaboratif.
Il s’agit ensuite de favoriser la rencontre avec les acteurs de leur territoire, les experts des Chambres d’agriculture, les spécialistes de productions particulières, les entreprises innovantes de La Ferme Digitale. Seuls les agriculteurs peuvent déterminer, par rapport à l’équilibre de leur modèle, ce qu’ils doivent proposer sous les panneaux.
D’une contrainte locale au projet de territoire
En s’appuyant sur un état de l’art rigoureux et sur des diagnostics pluri thématiques (environnement, humain, réglementaire, agricole), la réponse à la contrainte agricole se transforme en opportunité territoriale partagée durant des concertations locales. A l’issue de deux années de travail, les dossiers sont soumis aux administrations compétentes pour obtenir les autorisations nécessaires à la mise en œuvre.
Agriconomie renforce son conseil stratégique en intégrant 3 poids lourds du paysage économique français.
Agriconomie, la plateforme de référence de vente en ligne dédiée aux agriculteurs, annonce l’arrivée de Philippe de Chanville (ManoMano), Pierre-André de Chalendar (St Gobain) et Didier Thierry (Ex Groupe Soufflet) au sein de son conseil stratégique. Avec ces nominations, Agriconomie conforte sa position de leader dans le panorama des entreprises de l’AgriTech français.
Des experts de renommée s’associent pour le développement d’Agriconomie.
- Philippe de Chanville commence sa carrière dans des entreprises d’investissement avant de créer, en 2012, l’une des 26 licornes françaises : ManoMano. Son expérience d’entrepreneur à succès permettra à Agriconomie de développer ses expertises sur l’international, l’e-commerce, l’ultra croissance et les Ressources Humaines.
- Président de l’une des plus grosses entreprises du CAC 40, Pierre-André de Chalendar travaille depuis plus de 30 ans au sein de l’entreprise historique St Gobain. Cette expérience lui a permis de développer de nombreuses compétences sur les relations corporate et la logistique qu’il pourra mettre au service d’Agriconomie.
- Enfin, Didier Thierry, l’ancien directeur des Relations Extérieures du Groupe Soufflet, est incollable sur les questions liées à l’agriculture et aux relations fournisseurs.
La synergie de tous ces talents va permettre à Agriconomie d’étendre ses ambitions en confirmant sa position de leader dans le paysage agricole et économique français.
Une stratégie pour atteindre les 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Le board stratégique d’Agriconomie a pour mission d’accompagner ses dirigeants : Paolin Pascot, Clément Le Fournis et Dinh Nguyen, dans le pilotage stratégique de la société. Afin de renforcer leur efficacité et leur leadership, l’entreprise a fait appel aux meilleurs du secteur.
L’objectif d’Agriconomie est de passer à 1 milliard € de chiffre d’affaires d’ici 2030 pour répondre à trois missions : Redonner plus de valeur aux agriculteurs, apporter plus de transparence et d’efficacité au marché de la distribution agricole et enfin, accélérer la transition durable du secteur agricole.
Dans le cadre de la croissance des activités de l’entreprise, le rôle de ces trois nouveaux arrivants consistera à consolider la stratégie de l’entreprise afin de lui permettre d’accélérer son développement en France et à l’international.
La success story d’Agriconomie.
Agriconomie est l’une des premières AgriTech. Créée en France en 2014 par trois amis issus de lignées d’agriculteurs, cette plateforme de vente dédiée aux approvisionnements agricoles, compte aujourd’hui plus de 90 000 clients en Europe. Une évolution qui illustre parfaitement sa réussite dans ce secteur.
Souhaitant répondre aux besoins urgents des agriculteurs, les fondateurs ont su identifier les problématiques de leur marché avec brio et ont pu exporter leur modèle français à l’international (Allemagne, Italie, Belgique, Espagne etc…)
Cette entreprise a aujourd’hui atteint le rang de scale-up et fait partie des rares start-up ayant réussi à atteindre cet objectif. Le magazine Décideurs l’a notamment classée à la 38e place des leaders de la croissance FR (120e positionnement UE). Enfin, DigitalFoodLab l’a notamment classée dans le TOP 25 des French FoodTech 2021.
Le Digital Twin ou « Jumeau Numérique » dans l’industrie agroalimentaire.
Aujourd’hui le secteur de la FoodTech fait face à de nombreux changements, en partie dus aux nouvelles technologies comme la blockchain, la vision satellite, ou l’intelligence artificielle. Pour les appréhender, des nouveaux concepts apparaissent, comme celui de Digital Twins (ou, en français, jumeaux digitaux). Mais savez-vous de quoi il s’agit vraiment ?
Pour commencer, connaissez-vous le terme Digital Twin ?
Le concept de « Digital Twin » apparaît pour la première fois en 2004, dans les recherches de Michael Grives de l’Université du Michigan, aux Etats-Unis. Il développe ce concept au cours de son étude de la gestion du cycle de vie d’un produit (Product Lifecycle Management – PLM).
Voici la définition que l’on trouve dans son travail : « fournir en temps réel, une représentation virtuelle qui sert de contrepartie à un objet physique ou un procédé ». Il se compose de trois étapes ; la première est la prise en considération du produit physique, puis la création de son équivalent de façon digitale (ou virtuelle), enfin la dernière étape est la connexion du produit (ou procédé) physique au produit digital.
Pour la première fois, en 2010, le concept sera réellement utilisé et mis en place par la NASA. Ils décident de le développer pour leur projet de roadmaps technologiques, mais également pour créer des propositions d’explorations spatiales durables.
Quel est l’intérêt d’utiliser les Digital Twins dans l’industrie agroalimentaire ?
L’utilisation du « Jumeau Digital » dans l’agroalimentaire permet de changer la manière d’appréhender la traçabilité des aliments. La plupart des solutions de transparence alimentaire se basent sur la traçabilité des supply chains, mais grâce à l’utilisation du Digital Twin il est possible de se concentrer sur la traçabilité du produit, et ainsi de le replacer au centre du processus.
Chez Connecting Food, nous générons les jumeaux numériques des aliments, pour en assurer une traçabilité sans faille, et un audit en temps réel
Nous faisons d’abord un mapping des différentes étapes de production et de transformation de chacun des aliments que nous traçons, afin de créer leur Digital Twin. Le mapping se fait donc de l’amont à l’aval de la production afin de récupérer un maximum d’informations auprès de chaque acteur de la filière. A chaque étape, les données sont enregistrées sur une plateforme blockchain afin de les rendre immuables et infalsifiables. Nous permettons ainsi à nos clients de retrouver toutes les informations relatives à leurs produits, lot par lot, et en temps réel, sur la plateforme Connecting Food.
Si vous souhaitez en découvrir plus sur notre solution de traçabilité, sur le concept de Digital Twin, ou sur la blockchain, n’hésitez pas à contacter directement une personne de l’équipe Connecting Food.